mercredi 17 octobre 2007

Le depart

Le stress aidant, j'ai pu tenir la nuit entiere sans dormir.
A 6h30 heures du matin, mon ami me depose a l'aeroport de Nice. J'enregistre mes bagages et sort me griller une cigarette. Depart pour Paris prevu a 7h45.

La bas, il me faudra encore patienter 3 heures avant ma correspondance pour Tokyo.

Le voyage se passe bien. Je debarque a Paris a l'heure ( 9 heures) et je repere ma correspondance. Les vols pour Tunis et je ne sais quoi sont deja la. Le personnel de l'aeroport gere la foule en delire et je me demande si je ferais pas mieux de revenir plus tard.

Une, deux et trois cigarettes plus tard, je reprend le chemin de ma porte d'embarquement.
Enfin, ma nouvelle porte d'embarquement! La F44 est maintenant prevue pour le vol Paris-Tokyo d'hier.
- Maintenant c'est la porte F53 monsieur, me dit la dame d'Air France.

Super. Bon, allez un petit cafe alors.

Le plus dur apres un "bon" cafe made in Paris Charles-de-Gaulle's Airport, c'est de rester assis a bouquiner une heure durant, sans se griller une bonne clope. Baaah, on appelle deja les passagers pour le vol 276 en partance pour Tokyo, porte 53.

Une jolie japonaise ( pleonasme?) me sourit.
Je detourne la tete. Avec ma tete sculptee a la nuit blanche, je dois surement rever. Petit coup d'oeil de son cote a nouveau. Elle s'est accroupit, la tete perdue dans son sac a dos.
Une petite foule commence a se former devant la porte. Je me leve.
Je croise a nouveau son regard et son sourire quand les passagers avance vers le bureau d'accueil. Je n'avais donc pas rever.

Sur le tarmac, un bus nous attend pour nous emmener vers notre avion. J'en profite pour prendre quelques photos.
L'avion est plein a craquer. Tout le monde prend place, moi 39J cote couloir. J'avais envie de pouvoir me lever sans deranger qui que ce soit. Peut-etre aurais-je la chance de voyager aupres de la belle inconnue? Je l'ai vue grimper dans l'avion avant moi en tout cas.

25, 26, 27.... ah 39J !
Un couple a deja pris place. Grrrr!
Petit coup d'oeil rapide autour de moi. Pas de sourire en perspective.
Tant pis. Je m'installe.

Le commandant de bord nous fait son speech de bienvenue en francais et dans un anglais, qui je dois l' avouer, me fait toujours autant sourire.
Le voyage s'annonce long. Tres long...

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